La nouveau coronavirus continue de faire des ravages. En effet, en Chine, le bilan est monté à 425 morts après que 64 nouveaux décès aient été confirmés dans la journée, un record. Le total des personnes touchées lui, dépasse largement les 20.000. Des chiffres assez hauts qui font de cette épidémie, une crise sanitaire bien plus grave que celle du SRAS, survenue en 2002-2003.
La maladie elle, ne semble pas prête de se calmer et force est de constater que Pékin semble être à court de solutions. Après avoir placé plus de 56 millions de personnes sous quarantaine, le gouvernement a annoncé la construction express de deux hôpitaux du côté de Wuhan. Toutefois, le nombre de personnes malades ne cesse de croître et face à l’afflux de personnes, les autorités sanitaires sont débordées. Résultat, certains sont obligés de rentrer chez eux avant de revenir faire la queue le lendemain. La Chine fait également face au manque de masques de protection.
Le nouveau coronavirus dépasse les chiffres du SRAS
Du côté international, les membres du G7 ont confirmé vouloir coordonner leurs prises de décisions alors que la Banque mondiale a d’ores et déjà appelé toutes les nations du monde à revoir à la hausse leur façon de prévenir. Un contexte difficile qui impacte également l’économie chinoise puisque la bourse de Shanghai a dévissé de 8% en ouverture à la suite des congés du nouvel an chinois. De quoi pousser Pékin à réagir. En effet, le Parti communiste a reconnu en ce début de semaine, des insuffisances quant à sa façon de réagir face à la maladie.
La communauté internationale s’organise
Le virus lui, continue de s’internationaliser. Ainsi, après avoir une première victime au niveau international, un homme décédant aux Philippines, une seconde a été enregistrée du côté de Hong Kong ou un trentenaire n’a malheureusement pas été en mesure de lutter. Ce dernier s’était rendu du côté de Wuhan avant de revenir à Hong Kong deux jours plus tard. De fait, certains gouvernements notamment aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irak ou encore en Israël, ont également appelé les voyageurs s’étant récemment rendus en Chine à ne plus revenir avant que la maladie ne soit contrecarrée.
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