Ce dimanche, l’Iran avait commencé le compte à rebours du lancement de ‘’Zafar’’. Le 1er février, le chef de l’agence spatiale iranienne a annoncé que Zafar (Victoire en persan) serait lancé en orbite à 530 kilomètres (329 miles) au-dessus de la Terre. Sa «mission première» étant essentiellement scientifique. Collecte d’images et de données qui devraient aider l’Iran à étudier les tremblements de terre, à faire face aux catastrophes naturelles et à développer son agriculture. Mais le lancement aurait échoué.
Un échec qui rassure les USA
L’échec du lancement avait été contre toute attente en prime time des chaînes nationales de télévision. Selon les médias, ce serait le lancement de la fusée ‘’Simorgh’’ , qui devait porter le satellite, dans la province de Semnan, à environ 125 km au sud-est de Téhéran, qui aurait échoué. Un échec dû à un défaut de puissance des propulseurs de la fusée. Pourtant, cet échec avait été considéré comme une réalisation «remarquable» pour le programme spatial iranien selon le porte-parole du ministère de la Défense, Ahmad Hosseini.
Des propos similaires avaient été tenus ce dimanche par Mohammad Javad Azari Jahromi, chef du ministère des Communications et des Technologies de l’information qui n’vait pas manqué de faire la promotion de la mission. «Parfois la vie ne se déroule pas comme nous l’aimerions » aurait publié le ministre iranien en persan sur son compte Twitter avant d’ajouter en anglais cette fois-ci : « Nous sommes INARRETABLES! Nous avons d’autres grands satellites iraniens à venir! »
Cependant, les USA n’avaient jamais vu d’un bon œil, le développement de la recherche spatiale iranienne. Selon Washington, tous ces essais ne cacheraient que des tentatives malheureuses de développer des armes balistiques. L’échec de dimanche venait après deux lancements ratés l’année dernière ; les satellites Payam et Doosti. Du coup, ces trois échecs consécutifs ramenaient à la surface des soupçons d’ingérence extérieure dans le programme iranien, et notamment américaine.
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