Dans le département de l’Ouémé, le cordon sanitaire autour des communes de Porto-Novo, Sèmè-Podji, Adjarra, Aguégués et Akpro-Missérété est effectif depuis hier lundi 30 mars. Des médecins et des magistrats l’ont appris à leurs dépens puisqu’ils ont qu’ils ont été refoulés en voulant entrer dans ce périmètre. C’est le commissaire d’arrondissement de Honvié dans la commune d’Adjarra qui apporte l’information.
« Personne ne doit passer sans dérogation même député ou ministre »
Interrogé par le quotidien de service public La Nation, Faissal Assani indique que ces fonctionnaires avaient quitté Avrankou et Ifangni et se rendaient dans leurs services à Porto-Novo et Cotonou. Malheureusement, ils ne disposaient pas d’une dérogation du préfet de l’Ouémé pour passer les barrières. Le commissaire d’arrondissement de Honvié assure que si les médecins qui se rendaient au Cnhu et au centre de santé de Suru Léré étaient à bord d’une ambulance ou dans une équipe médicale, on pouvait comprendre. Mais ces derniers étaient dans leurs voitures.
Ce qui ne militait pas en leur faveur puisque les consignes ont été fermes. « Le directeur général de la Police républicaine a été ferme. Personne ne doit passer sans dérogation même député ou ministre parce qu’on ne sait pas qui est vecteur de cette maladie » rappelle Faissal Assani. Le préfet de l’Ouéme a été tout aussi ferme.
Le préfet de l’Ouémé intraitable
Il a déjà annoncé qu’aucune dérogation ne sera délivrée à personne pendant la période du cordon sanitaire. Notons que ces communes de l’Ouémé ne sont pas les seules à être isolées du reste du Bénin. La commune de Cotonou dans le Littoral et celles d’Abomey-Calavi, d’Allada, de Zè, de Tori, de Ouidah et de Sô Ava dans l’Atlantique ont aussi été placées en isolement.
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