Actuellement en fonction à Paris, l’ancien ministre béninois de la santé Kessilé Tchala, ne reste pas indifférent à l’annonce du 1ier cas de coronavirus détecté dans son pays. Interrogé par le journal Fraternité, le médecin demande aux autorités d’avoir le courage de prendre des mesures draconiennes.
« La promiscuité dans les transports, nos marchés, nos mosquées et nos églises, nos cérémonies de joie ou de deuil, c’est contre tout cela que le pouvoir doit se dresser pour nous permettre de prendre le dessus sur cet ennemi invisible » conseille-t-il au gouvernement. L’homme invite par ailleurs l’exécutif à limiter les rencontres. Le Sénégal, le Côte d’Ivoire et d’autres pays l’ont déjà fait, fait-il observer.
« Il faut impérativement aller à ces écoles »
« Ce sont des décisions courageuses et ces genres de décisions s’imposent à nous aussi au Bénin » pense l’ancien ministre. Il évoque aussi la décision prise par les autorités autrichiennes d’interdire les rassemblements de plus de 5 personnes. « Il faut impérativement aller à ces écoles » assure-t-il avant de faire savoir que les hôpitaux béninois n’ont pas les équipements adéquats pour faire face à cette pandémie.
Le seul salut du Bénin est le renforcement du système de prévention estime le spécialiste en transplantation rénale. C’est le seul moyen réaliste dont dispose le Bénin, réitère-t-il. Notons que le gouvernement prend déjà des dispositions pour remédier au manque d’équipements adéquats.
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