Le 10 mars, EDF ‘’Electricité de France’’ annonçait officiellement que trois employés de trois centrales nucléaires avaient été testés positifs pour le coronavirus, et plusieurs autres personnes en contact avec eux ont été invités à s’auto-isoler pendant les 14 prochains jours. Depuis l’inquiétude et la psychose seraient un monter d’un cran parmi les travailleurs de la compagnie avec de plus en plus de demandes de droit de retrait.
Un secteur sensible ‘’fébrile’’
EDF serait le « producteur et du premier fournisseur d’électricité en France et en Europe ». Du coup étant donné son importance stratégique, la compagnie se devait d’agir comme d’une « ligne de défense » dans la lutte du pays contre la pandémie du coronavirus. Fichée comme une des entreprises de tête, de même utilité que les hôpitaux ou la police, la compagnie ne pouvait se permettre le respect strict de certaines des mesures de sécurité prônées par les autorités sanitaires gouvernementales, comme le ‘’télétravail’’.
Mais EDF, selon ses responsables, les aurait adapté à ses propres mesures de sécurité ; incluant entre autres les lavages de mains, les gants et la distance de sécurité entre intervenants. Seulement, il y a deux semaines, la compagnie déclarait ses premiers travailleurs contaminés et depuis l’inquiétude avait grandi au sein de son personnel. Pour de nombreux travailleurs, les mesures de sécurité appliquées au sein de l’Entreprise ne seraient pas des plus idéales pour leur protection.
Du coup, mettant en difficultés la planification de l’Entreprise pour continuer à fournir avec des effectifs déjà réduits, un service minimum; un nombre non négligeable de travailleurs auraient fait valoir leur droit de retrait. Le droit de retrait étant « un droit pour le salarié de pouvoir arrêter son activité s’il est en situation de danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ».
Des mesures de sécurité renforcées
Le problème serait qu’après avoir travaillé dans les zones radioactives des centrales nucléaires, le personnel se devait, pour se débarrasser de certaines souches persistantes de radioactivité, de passer par des portails étroits de style douche dans leurs sous-vêtements. Seulement, selon certains travailleurs les surfaces de ces portails pouvaient également être faire le lit au Covid-19. Une situation difficile pour la compagnie. Mais ce vendredi selon des sources syndicales et industrielles, EDF se serait résout devant le nombre important de droits de retrait, à introduire des procédures d’hygiène plus strictes dans ses centrales nucléaires.
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