Dans une émission diffusée très récemment sur la télévision nationale, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises a fait le point des réalisations du gouvernement en matière de promotion des PME, de l’emploi et de l’Artisanat. Modeste Kérékou n’a pas échappé aux questions des journalistes sur la loi sur l‘embauche. Ses interlocuteurs lui ont fait savoir que ce texte est considéré par certaines opinions comme une consécration de la précarité de l’emploi. Le ministre dit ne pas partager ce point de vue.
A l’en croire, « c’est une vue de l’esprit ». Ce n’est pas parce que la loi dit qu’on peut se séparer d’un collaborateur et lui payer neuf mois de salaire que cela induit une certaine insécurité dans le travail, assure Modeste Kérékou. Il invite ses compatriotes à ne plus penser qu’il faut forcément faire trente ans dans une entreprise quand on y entre. On peut quitter une entreprise pour une autre afin d’améliorer ses revenus. Si vous êtes même compétent et performant jamais un chef d’entreprise ne se séparera de vous, sauf cas de force majeure, croit savoir l’autorité.
« Les artisans sont les chouchous du gouvernement de la Rupture »
« Dire que cette loi induit une forte insécurité de l’emploi, c’est faux » martèle-t-il. Tout collaborateur qui montre sa loyauté et sa disponibilité au service de la structure qui l’emploie a peu de chance de se faire licencier, a poursuivi l’autorité. Outre la loi sur l’embauche, le ministre a parlé des ressources dédiées au financement des coopératives et la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes en milieu rural. A l’en croire, il s’agit d’une cagnotte de 1 milliard de Fcfa. Le gouvernement y contribue à hauteur de 500 millions de FCFA. Les américains apportent le reste du financement.
En ce qui concerne l’emploi des jeunes, le ministre a notamment parlé du programme présidentiel qui consiste à recruter 2000 jeunes chaque année. Il n’a pas passé sous silence les projets du gouvernement pour le monde de l’artisanat. Selon ses dires, une loi sera bientôt votée pour mettre sur pied la chambre des métiers de l’artisanat du Bénin. Cette structure sera dotée de moyens conséquents et de ressources humaines de qualité. « Les artisans sont les chouchous du gouvernement de la Rupture » conclut-il.
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