Covid-19 : Certains ont pensé que la maladie avait déjà reculé… c’était une erreur (E. Agoua)

Il y a quelques semaines, le gouvernement béninois a sorti un chèque de 74,12 milliards de francs Cfa pour financer les mesures d’atténuation des effets socio-économiques de la Covid-19. Interrogé récemment par le quotidien La Nation, le député Edmond Agoua trouve que l’exécutif a fait un effort louable en sortant ce chéquier parce qu’il ne s’attendait pas à affronter cet ennemi invisible en 2020. « Le gouvernement ne s’attendait pas à cette surprise en 2020. Au parlement, nous avons déjà voté le budget général de l’Etat avant que cette situation de crise sanitaire mondiale ne se présente à nous. Et il faut chercher les moyens pour lutter contre » a-t-il déclaré.

Il est donc de bon ton qu’on félicite l’exécutif de son point de vue parce que 74, 12 milliards « ce n’est pas rien ». « Si nous devons tenir compte de tout ce que les chefs d’entreprises ont perdu dans cette affaire, sans rien exclure, je dirai que ce n’est pas suffisant. Mais compte tenu du nombre de personnes qui doivent bénéficier de cette aide de l’Etat, je pense que c’est suffisant» , a-t-il poursuivi.

 » C’est maintenant plus que jamais, qu’il faut se protéger « 

Le parlementaire de l’Union Progressiste a par ailleurs fait remarquer que le gouvernement a injecté d’autres fonds dans la lutte préventive contre le mal, le dépistage et la prise en charge des cas confirmés. Tout cela viendra s’ajouter à ce que l’Etat avait prévu de dépenser cette année dans la loi de finances, souligne le parlementaire qui a invité ses compatriotes à continuer par respecter les gestes barrières.

« Certains ont pensé que la maladie avait déjà reculé et ils ont commencé par vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était. C’était une erreur… l’heure n’est pas au relâchement. Au contraire, c’est maintenant plus que jamais, qu’il faut se protéger contre cet ennemi invisible » a-t-il exhorté. Rappelons qu’un parlementaire a déjà succombé au mal. Il s’agit du feu Alidou Démonlé Moko. Edmond Agoua sait donc très bien de quoi il parle.