Une semaine-record. Toutefois, les États-Unis s’en seraient bien passés. En effet, en moins de 24 heures, plus de 40.000 cas de covid-19 ont été enregistrées sur le sol américain, de quoi laisser craindre une maladie, incontrôlable. Face à l’inquiétude, Mike Pence, le vice-président américain, a toutefois tenu à se montrer rassurant.
À l’occasion d’un point presse, ce dernier est monté au créneau, affirmant qu’il fallait voir ses chiffres avec un peu de recul. Selon lui, la courbe a été aplatie et la propagation du virus a été considérablement ralentie. Des milliers de vies auraient ainsi été sauvées. Or, ces affirmations ne sont pas tout à fait vraies. En effet, si la courbe a commencé à ralentir, celle-ci est subitement repartie à la hausse.
Mike Pence dédramatise la situation
Ce dernier affirmera également que si le nombre de cas est en constante hausse, c’est également à cause du nombre de tests réalisés. Cela ne l’a toutefois pas empêché d’appeler les Américains à la retenue et au respect des gestes barrières et à rester chez eux. Cependant, son discours a été pointé du doigt pour son manque de cohérence. Des journalistes l’ont effectivement interpellé sur ces consignes mais également sur la tenue de meetings de campagne de réélection.
Les chiffres prouvent le contraire
Poussé, titillé, celui-ci a alors tenu à rappeler qu’aux USA, la liberté d’expression et le droit de participer au processus électoral étaient garantis par la Constitution. Pas de quoi satisfaire Anthony Fauci, le docteur au centre de la task force anti-covid, qui a affirmé que la seule façon de gagner cette bataille contre le virus, était de gagner en étant ensemble. Problème, dans certains États, la situation est devenue incontrôlable, comme au Texas, en Arizona ou en Floride.
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