Face aux différentes manifestations contre le racisme en cours aux Etats-Unis caractérisées par la destruction de certains monuments symbolisant des figures historiques controversées de l’esclavage, Donald Trump donne de la voix. Par une publication qu’il a faite sur le réseau social de l’oiseau bleu ce mardi 23 juin, il a annoncé que ceux qui s’adonnent à cet exercice s’exposent à la rigueur de la loi.
« Aucune exception ne sera faite »
L’actuel locataire de la Maison Blanche, a notamment martelé qu’il a donné des instructions claires aux autorités fédérales afin que les acteurs de cette destruction soient sanctionnés. « Aucune exception ne sera faite. », a annoncé le milliardaire républicain qui a adopté depuis le début des manifestations un ton martial. Il a « autorisé les autorités fédérales à arrêter quiconque vandaliserait ou détruirait un monument, statue ou autre propriété sur le sol américain », selon la publication qu’il a faite.
« Dix ans de prison… »
Il finira par indiquer que tous ceux qui se rendraient coupables d’un tel acte écoperaient d’une peine allant à « dix ans de prison ». On retiendra également de cette publication du président américain que cette annonce est rétroactive. Elle n’épargne donc pas les auteurs de destruction des statues intervenues avant l’annonce. En effet, les manifestants ont dans leurs viseurs les statues et monuments représentants les grandes figures de l’esclavage.
Ce lundi, les manifestants ont essayé de s’en prendre à la statue de l’ancien président des États-Unis Andrew Jackson. Cet homme politique s’était illustré par son soutien à l’esclavage. Les manifestants ont en effet violé le périmètre de sécurité autour de la Maison Blanche pour accrocher à la statue de longues cordes. On pouvait également lire sur la statue des inscriptions telles que : « assassin ».
Laisser un commentaire