Le président américain est à nouveau vivement critiqué par ses adversaires politiques. La cause de ces critiques est, le tir de gaz lacrymogène ainsi que les balles en caoutchouc dont ont été la cible les manifestants devant de la Maison Blanche. En effet, alors que Donald Trump fustigeait les différentes manifestations initiées pour protester contre le meurtre de George Floyd par des policiers blancs, ces manifestants avaient été renvoyés alors qu’ils menaient des actions pacifiques.
« Nous avons un grand pays »
Cette opération aurait été menée juste pour permettre au milliardaire républicain de pouvoir se rendre avec les membres de son cabinet à St. John’s Episcopal Church. Une fois dans cette église parfois surnommée « l’église des présidents », il y a juste pris quelques photos avec une Bible à la main en indiquant principalement : « Nous avons un grand pays ». Cette attitude n’a pas manqué de susciter des réactions auprès de son principal challenger à la prochaine élection présidentielle de novembre de 2020.
« Nous devons le battre… »
Sur le réseau social de l’oiseau bleu, Joe Biden a reproché à son adversaire d’utiliser l’armée «contre les Américains» et du gaz lacrymogène contre des «manifestants pacifiques»juste pour une opération de communication. «Il utilise l’armée américaine contre les Américains. Il envoie du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques et tire des balles en caoutchouc. Pour une photo», avait déploré l’ancien vice-président américain dans sa publication sur le réseau social Twitter.
«Pour nos enfants, pour l’âme même de notre pays, nous devons absolument le battre. Mais je le crois fermement: nous ne pouvons le faire qu’ensemble», a poursuivi l’ancien proche collaborateur de Barack Obama. Dans les colonnes du Washington Post, la responsable du St. John’s Episcopal Church a également exprimé toute sa désolation suite à l’attitude du président américain. Elle fait remarquer qu’elle n’avait été mise au courant d’une telle activité de Donald Trump. « Tout ce qu’il a dit et fait vise à accentuer la violence. », a-t-elle poursuivi.
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