Jake Hepple, auteur de la banderole, sur laquelle est inscrit « White Lives Matter », et sa copine Megan Rambadt ont tous deux été licenciés de leurs boulots respectifs. L’entreprise Paradigm Precision, dans laquelle le jeune homme de 24 ans exerçait un travail de soudeur, a fait savoir qu’elle ne tolère pas « le racisme sous aucune forme ». Sa compagne, quant à elle, a été renvoyée du salon de beauté où elle travaillait. En pleine polémique, Jake Hepple avait dit ne pas être raciste, tout en expliquant ne pas avoir eu l’intention de choquer la communauté noire, mais faire voir « que les vies des blancs étaient tout aussi importantes ». Selon lui, de nombreuses personnes, le club et son employeur ont agi de manière « excessive ».
Une cotisation pour rassembler 600 livres
Il a confié à un média britannique qu’il ne s’excusera auprès de personne, tout en soulignant qu’il a des amis noirs et asiatiques. Le jeune homme a par ailleurs indiqué que la police lui avait fait savoir qu’il ne serait pas poursuivi, et lui a même offert sa protection. A en croire Jake Hepple, soixante personnes se sont cotisées pour rassembler un montant de 600 livres, qui a servi à louer l’avion auquel était attaché la banderole. Parmi ceux-ci figureraient les hooligans. Rappelons que, la banderole avait été lancée dans les airs le soire du lundi dernier, peu après que tous les acteurs du match de foot Mancester City contre Burnley, aient posé le genou à terre pour soutenir le mouvement Black Lives Matter.
« Il est question d’égalité »
Ce dernier qui lutte contre les violences policières et le racisme, a été déclenché par la mort de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, dans une interpellation policière aux Etats-Unis. La banderole avait fait réagir le président de Kick It Out, Sanjay Bhandari, qui se bat contre les discriminations dans le football anglais. Le mardi 23 juin dernier, il avait indiqué que « le but de BLM [Black Lives Matter] n’est pas de diminuer l’importance de la vie des autres personnes ». Il avait également estimé qu’ « il s’agit de souligner que les personnes noires sont privées de certains droits de l’Homme uniquement en raison de leur couleur de peau. Il est question d’égalité ».
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