Au Mali, le mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces patriotiques a exigé la démission du président Ibrahim Boubacar Keita. Les négociations qui ont cours depuis quelque temps sous l’égide de la CEDEAO viennent de connaître un coup d’arrêt; et ce après que les émissaires aient suggéré que le président continue de gouverner le pays.
Maître Mountaga TALL, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et membre de ce mouvement a d’ailleurs affirmé que l’Etat malien se trouvait en danger.
L’ancien ministre ne s’en est pas arrêté là. Il n’a pas mâché ses mots quand il a affirmé que les membres du mouvement du 5 juin souhaitaient voir partir l’actuel président malien d’après le rapport de la chaine BBC. Nombreuses sont les raisons qui expliquent la position inébranlable du M5- RFP. Entre autres, il y a la situation sécuritaire du pays, la crise économique et sociale, la mauvaise gouvernance et surtout les infractions dont ont été victimes plusieurs institutions dont la cour constitutionnelle.
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