L’humoriste français Fary Lopes plus connu sous l’appellation Fary a profité de son passage sur France Inter pour se prononcer sur le sens qui est désormais conféré au mot « communautarisme ». L’auteur du spectacle Hexagone a tenu à faire remarquer lors de cette sortie médiatique qu’à l’origine, il ne s’agit pas d’une notion négative. Pour lui, la pensée populaire de nos jours, définit comme « communautarisme » les Noirs qui se rassemblent entre eux.
« On veut faire de ce mot un mot négatif »
« On veut faire de ce mot un mot négatif alors que ça ne l’est pas au départ. Le communautarisme c’est l’entraide, la solidarité. C’est une étiquette négative qu’on a mise sur ce mot et sur des rassemblements qui ne devraient pas avoir une connotation aussi négative », a notamment expliqué l’acteur français qui s’était fait remarquer en mai dernier lors de la cérémonie de remise des Molières par un grand : « Salut les blancs ! ». Il a saisi cette occasion pour faire quelques clarifications sur une idée qu’a semblé avoir Léa Salamé sur son film.
Pas de critique du communautarisme dans son film
La journaliste a confié avoir décelé à un moment du film une « critique intelligente du communautarisme ». Elle évoque la séquence où Vikash Dhorasoo est empêché de participer à la marche des noirs. Mais ce n’est simplement pas l’idée véhiculée selon l’humoriste français Fary Lopes. « Je ne pense pas que ça critique le communautarisme », a répondu l’affiche du film « Tout simplement noir » de Jean-Pascal Zadi et John Waxxx.
« C’est un danger de critiquer le communautarisme. C’est un héritage du colonialisme où les Noirs n’avaient pas le droit de se rassembler entre eux. Le film critique l’idée qu’on se fait du regard qu’on a sur une communauté : la communauté, sa façon de se regarder elle-même, et dont on la regarde. Mais pas l’idée du communautarisme », a poursuivi l’humoriste français.
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