Tous les cancérologues sont d’accord dessus, le moment du diagnostic d’abord et de la prise en charge ensuite, sont des facteurs déterminants dans la victoire qu’un malade peut avoir sur le cancer. Mais le mal débutant souvent par des lésions bénignes, la qualité et la précocité du dépistage ajoutent très certainement à la probabilité de guérison. Cette semaine, une revue scientifique révélait que des chercheurs américains et chinois, avaient réussi, en concours, à mettre sur pied pour le cancer, un test dépistage révolutionnaire : PanSeer.
PanSeer, la promesse d’une victoire…
Le Professeur Kun Zhang, est bioingénieur et président du département de bioingénierie de l’Université de San Diego en Californie. Il est également en collaboration avec une trentaine d’autres chercheurs, l’auteur de la publication d’une étude dans ‘’Nature Communications’’, une revue scientifique à comité de lecture bimensuelle publiant des articles de recherches.
Cette équipe internationale, les chercheurs étant américains et chinois, révélait ce 21 juillet, avoir mis au point un test sanguin non invasif pouvant détecter si un individu a l’un des cinq types courants de cancer ; quatre ans avant que la maladie ne puisse être diagnostiquée avec les méthodes actuelles. Un test efficace pour le cancer colorectal, celui de l’estomac, de l’œsophage, du poumon et du foie. Selon les chercheurs, le test, qu’ils ont nommé ‘’PanSeer’’, a eu un taux de réussite de 91 % pendant les différents essais de diagnostics opérés, et confirmé à 95 % l’absence de cancer.
L’étude est unique en ce sens que les chercheurs ont eu accès à des échantillons de sang de patients asymptomatiques et n’ayant pas encore été diagnostiqués. Cela a permis à l’équipe de développer un test qui peut trouver des marqueurs du cancer beaucoup plus tôt que les méthodes de diagnostic conventionnelles. Les échantillons ont été collectés dans le cadre d’une étude longitudinale de 10 ans lancée en 2007 par une université chinoise, l’Université de Fudan.
Laisser un commentaire