Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’en a que faire des critiques des occidentaux lorsqu’il prend une décision. Tous les observateurs ont pu le constater avec sa décision d’intervenir en Syrie contre les forces kurdes qui s’amassaient à sa frontière, mais aussi en Libye en pleine crise de coronavirus en soutenant de manière fracassante le régime reconnu par l’ONU, au grand dam des russes et des européens.
Mais cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une question d’invasion de territoire mais de question nationale. C’est ce qu’a rappelé le président turc lors d’une sortie il y a quelques heures. De quoi s’agit-il? La cathédrale Sainte-Sophie, construite au VI siècle au sein de l’empire Byzantin reconvertie sous les ottomans en mosquée avant d’être transformée en musée par le dirigeant turc Mustafa Kemal.
Le hic ? Le président turc souhaiterait la retransformer en mosquée. De quoi provoquer la colère de nombreux responsables religieux y compris russes, mais aussi des dirigeants européens qui y voient là, une nouvelle provocation du président Erdogan. Même les USA du président Trump, alliés de la Turquie se sont dits décus par la décision d’Ankara.
« Ceux qui ne bronchent pas contre l’islamophobie dans leurs propres pays […] attaquent la volonté de la Turquie d’user de ses droits souverains… Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent, mais par rapport à nos droits, comme nous l’avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs » a lancé le président Erdogan conforté par ses récentes victoires. Pas sûr que cela plaise à ses détracteurs.
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