Le maire de la commune d’Adja-Ouèrè, Karamatou Fagbohoun sur une chaîse éjectable. Après l’arrêt rendu par la cour suprême invalidant le siège d’un des conseillers du parti Bloc Républicain, une nouvelle configuration se dessine. Le préfet du département du plateau a convoqué par arrêté préfectoral, pour ce samedi 19 septembre, une session extraordinaire aux fins de procéder à l’élection du nouveau maire, de ses adjoints et des chefs d’arrondissements.
Reprise de l’opération de désignation du maire, de ses adjoints et des chefs d’arrondissement, conformément à l’arrêt de la Cour suprême. C’est l’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée pour ce samedi 19 septembre 2020 par le préfet du département du Plateau, Valère Daniel Sètonnougbo.
Les populations de la commune d’Adja-Ouèrè retiennent leur souffle. Dans quelques heures, elles connaîtront celui ou celle qui prendra les destinées de la commune pour les six prochaines années. Suite à l’invalidation du poste d’un élu communal, la cour suprême a ordonné la reprise de l’élection des membres de l’exécutif communal.
A la date du 18 septembre 2020, le parti Union Progressiste et le Bloc Républicain partage chacun 12 sièges sur les 24 que compte désormais la commune. Selon les dispositions du code électoral révisé et en vigueur, les deux partis s’entendront sur la base d’un accord de gouvernance pour gérer au mieux le conseil communal d’Adja-Ouèrè. Tout est parti de l’invalidation du siège de Clément Adochékon, chef d’arrondissement de Tatononkon pour avoir écopé en 2015 d’une peine d’emprisonnement ferme pour corruption passive.
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