Le jeudi 12 novembre dernier, les forces de l’ordre avaient reçu un appel leur faisant état de ce qu’un homme venait de se faire agresser non loin du lycée Boutet de Monvel, alors qu’il s’agissait juste d’une manœuvre d’un jeune garçon qui avait pour projet de prendre les policiers en embuscade. Après qu’une patrouille de la police soit rendue sur place, elle découvre un jeune adolescent de 18 ans, sur le trottoir avec un sac posé derrière lui et contenant une arme dont le canon était perceptible.
Après l’avoir interpellé, ils ont découvert que le fusil de chasse qui était contenu dans le sac était chargé. Il était également en possession d’une machette et d’un couteau. Auditionné après avoir été mis en garde à vue, le jeune garçon a indiqué, organiser un guet-apens pour tenter de voler des armes aux policiers. Un projet auquel il a affirmé avoir renoncé, une fois que les policiers étaient sur place. Selon ses dires, il voulait revendre les armes après les avoir pris.
Tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique
Après une fouille de son téléphone, le procureur de la République de Nancy, François Perain, a indiqué qu’il avait échangé des SMS avec des copains sur son projet de tuer des policiers. L’un des adolescents destinataires des messages qui a reconnu avoir été informé du projet a été également mis en garde à vue. Une information judiciaire a été ouverte contre eux deux, sous les chefs de tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique, non-dénonciation de la préparation d’un crime ou d’un délit, transport et port d’arme de catégorie B et D, et association de malfaiteurs.
Un individu en totale perte de repères et dangereux
Le juge d’instruction les a finalement remis en liberté en les plaçant sous contrôle judiciaire. Une décision contre laquelle le procureur de la République a décidé de faire appel. Egalement, le syndicat Unité SGP Police FO s’est insurgé « contre la décision du magistrat instructeur de ne pas placer en détention provisoire cet individu désœuvré, en totale perte de repères et dangereux, et de n’ouvrir une information que sur les infractions à la législation sur les armes, écartant ainsi la tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
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