Netanyahou : « un communiquant de talent », selon Obama

Dans le premier tome de ses mémoires, A Promised Land, (Une terre promise), un livre dont la sortie est prévue pour ce mardi 17 novembre, l’ancien président Américain Barack Obama, nous livre un récit fascinant de son passage à la Maison blanche. Dans des extraits du livre qui ont été publiés par le Jewish Insider, le 44e président des USA, nous a parlé de ses relations avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le lobby pro-israélien de l’AIPAC, qui n’ont pas toujours été au beau fixe.

Dans une sorte de portrait, Barack Obama a décrit Netanyahu comme un homme « intelligent, rusé, dur, un communiquant de talent », qui a profité de son avantage de la connaissance de la politique américaine et des médias pour tenir tête aux politiques des Etats-Unis avec lesquelles il était en désaccord. Pour l’ancien président américain, le fait que Netanyahu se voit comme le « premier défenseur des Juifs face au malheur lui a permis de justifier tout ce qui assurerait son maintien au pouvoir. » 

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Des progrès vers la paix

D’après les récits du premier président noir américain qu’il a indiqué lui-même avoir écrit à la main, il avait déjà été prévenu à son arrivée à la Maison blanche par son premier chef de cabinet, Rahm Emanuel, qu’il « n’est pas possible de faire des progrès vers la paix quand le président américain et le Premier ministre israélien viennent de sphères politiques différentes ». Une chose que le président a indiqué avoir finir par comprendre.  

Les critiques de la politique israélienne

A propos du groupe de pression pro-israélien, AIPAC, Obama a indiqué que sa position a rapidement changé en migrant vers la droite au même moment que cela a été le cas de la politique en Israël, « même quand Israël a entrepris des initiatives contraires à la politique américaine ». M. Obama a fustigé que certains hommes politiques qui « critiquent la politique israélienne d’une voix trop forte prennent le risque d’être taxés ‘d’anti-Israël’ (voire antisémites), faisant face à un adversaire bien financé lors des scrutins ultérieurs, » écrit-il.

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