Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, a été placé en examen pour « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête portant sur le supposé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007. Une affaire tentaculaire, qui n’a pas fini de dévoiler ses secrets.
Une surprise pour ce dernier, également élu européen, qui affirme qu’à ce jour, tout semble concorder afin de prouver que de financement occulte pour cette campagne présidentielle de 2007, il n’y a pas eu. Pour autant, la justice souhaite continuer d’avancer sur le sujet. Ainsi, après l’ancien président Sarkozy, Thierry Gaubert et Claude Guéant, c’est donc au tour de cette figure LR d’être poursuivi.
Brice Hortefeux, mis en examen par la justice française
Dans les faits, Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi, et l’homme d’affaires Ziad Takieddine, accusent Hortefeux de s’être rendu en Libye à deux reprises. Selon eux, c’est ce dernier qui serait derrière l’organisation des modalités de soutien financier accordé par le régime libyen de Kadhafi, à l’équipe de celui qui n’est alors qu’un simple candidat à la présidentielle. Une accusation balayée d’un revers de la main par Hortefeux.
Des accusations, balayées d’un revers de la main
En effet, s’il reconnaît s’être rendu en Libye, Brice Hortefeux affirme que cela n’a eu lieu qu’à une seule reprise, en 2005, dans le cadre de ses fonctions. À l’époque, ce dernier était ministre de l’Intérieur sous l’égide du Premier ministre, Dominique de Villepin. Il a également admis avoir rencontré Abdallah Senoussi. Pour autant, jamais à cette époque, il n’a été question de financement annexe d’une campagne politique. Ce sera donc à la justice de trancher dans cette affaire, qui ne cesse de surprendre tant il y aurait de supposés protagonistes.
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