Terrible drame que celui survenu dans la nuit de mardi à mercredi, tout près de Saint-Juste, dans le Puy-de-Dôme. En effet, un homme de 48 ans aurait abattu pas moins de trois gendarmes, avant d’en blesser un quatrième, alors que ces derniers tentaient de secourir une femme qui s’était réfugiée sur le toit d’une maison de cette petite localité.
Dans les faits, une patrouille de gendarmes a été invitée à se rendre sur place, afin d’aider une femme qui, sous la peur, a décidé de se réfugier sur le toit d’une petite maison. Il était alors, aux alentours de minuit. Deux individus vont tenter de lui venir en aide, mais seront alors pris pour cible. L’un des deux officiers va décéder sur place tandis que l’autre, blessé à la cuisse, a été transporté à l’hôpital.
Trois gendarmes décèdent dans le Puy-de-Dôme
L’homme en question va ensuite incendier son domicile avant de tirer sur d’autres gendarmes qui se trouvaient à quelques mètres seulement de lui. Il fera deux autres victimes. Aujourd’hui, la situation n’est toujours pas revenue au calme et 7 membres du GIGN, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, se trouvent sur place. Selon les autorités, l’homme serait connu pour différents problèmes familiaux, certains étant toujours en cours.
Nul ne sait ce qu’il est advenu du forcené
La maison elle, a été totalement détruite des suites de cet incendie. Reste maintenant à définir si l’individu se trouvait à l’intérieur ou s’il a réussi à prendre la fuite. Les prochaines heures s’annoncent donc décisives pour les autorités, qui vont devoir gérer le deuil de leurs collègues, tout en mettant en place une possible opération d’envergure afin de rattraper l’individu dangereux.
Le forcené retrouvé mort, Darmanin se rend sur place
Dans la matinée de ce mercredi, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur le réseau de l’oiseau bleu que le corps du forcené a été retrouvé sans vie. Pour le moment les conditions dans lesquels son décès est survenu restent inconnues. Le ministre dans son post matinal a annoncé qu’il se rendra sur place. Plus tard dans la journée lorsqu’il s’est rendu sur place, le ministre Darmanin a dénoncé « les circonstances particulièrement ignobles » de ce drame et a relevé que c’était « l’un des évènements les plus tragiques » de l’histoire de la gendarmerie lorsqu’on ne considère pas les attaques terroristes.
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