Après une candidature commune portée par quatre (04) pays, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, le « plat emblématique » de l’Afrique du Nord, le Couscous, vient de faire son entrée royale ce mercredi 16 décembre 2020 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Les quatre pays ont porté le dossier, « savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous », sans se disputer la paternité du plat à base de semoule de blé dur, d’orge ou de maïs, servi avec légumes et viande ou poisson.
Le dossier a été validé ce mercredi par le comité du patrimoine de l’Unesco, sous la présidence de la Jamaïque lors d’une rencontre par visio-conférence en raison de la pandémie du coronavirus. Les représentants des quatre pays ont exprimé leur joie et leur fierté pour cette reconnaissance à la fois gastronomique et culturelle. D’après le dossier de candidature qui a été présenté sur le web de l’Unesco, « femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, sédentaires et nomades, issus du monde rural ou citadin, ainsi que de l’émigration » s’identifient à ce « mets emblématique » symbole du « vivre ensemble » qui a une « dimension universelle remarquable ».
L’expression de la vie en société
« L’esprit du couscous est l’expression de la vie en société » a résumé le dossier. Au cours de cette session, le comité du patrimoine de l’Unesco a également approuvé un autre dossier gastronomique de « la culture des hawkers à Singapour, les pratiques culinaires et de restauration en communauté dans un contexte urbain multiculturel ». Il s’agit de la cuisine de rue, qui a vu le jour vers la moitié du XIXe siècle, et très pratiquée aujourd’hui dans la cité-État insulaire.
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