Suite à plusieurs investigations, les policiers de la DGSI en France, ont déjoué les deux premiers projets d’attentats en cette année 2021. Les projets impliquent deux jeunes suspects âgés de 17 et 18 ans qui ont été interpellés ce mercredi. Considérés comme des radicalisés, les deux suspects ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » par un juge antiterroriste.
A l’occasion d’une visite à domicile, le suspect âgé de 18 ans a été interpellé à Marseille. Chez lui, les agents de la DGSI ont trouvé de la documentation de propagande terroriste. Franco-algérien, l’homme qui vient d’atteindre la majorité avait manifesté le désir de se rendre en Syrie et avait établi des contacts avec des djihadistes sur zone. Il n’y a pas longtemps, il a abandonné son projet de voyage pour travailler sur une action violente en France. A l’occasion des échanges avec d’autres jeunes appartenant à la mouvance radicale en Europe, il aurait abordé des questions concernant d’autres projets et des cibles sensibles françaises.
Des symboles de l’État français pour cible
En ce qui le concerne, l’adolescent âgé de 17 ans, a été interpellé à Mantes-la-Jolie auprès de sa mère. Vivant lui-même lui à Avion, il est membre d’une chaîne Telegram qui regroupe des individus radicalisés. Les membres de cette chaîne ont affirmé vouloir « faire payer à la France » sa participation à la coalition internationale contre le groupe État islamique. De même, le jeune garçon est soupçonné d’avoir entretenu un projet qui a pour cible des symboles de l’État français.
Des complices
Au cours de ses auditions, il a avoué qu’il avait en projet d’attaquer des cibles militaires, notamment des soldats en faction. Les investigations en ce qui le concerne avaient commencé en début d’année dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT). Lors des investigations, les enquêteurs avaient constaté qu’il avait effectué des recherches sur ses cibles et a des complices.
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