La République Islamique d’Iran compte porter le seuil maximal de ses activités d’enrichissement d’uranium en isotope 235 de 20 % à 60 %. L’annonce a été faite en effet ce mardi 13 avril par les autorités de ce pays. Ce serait la réponse de Téhéran à l’explosion qui a touché il y a quelques jours l’usine d’enrichissement de Natanz. Selon les autorités iraniennes, cet acte qualifié de « terrorisme nucléaire » est l’œuvre d’Israël.
« Ce que vous avez fait s’appelle du terrorisme nucléaire »
Profitant du Conseil des ministres, le président Rohani est revenu sur cette décision qu’a prise son gouvernement. A l’endroit d’Israël, il indique qu’il s’agit de la réponse à la « malveillance » de ce pays. « Ce que vous avez fait s’appelle du terrorisme nucléaire, ce que nous faisons est légal », a déclaré le président iranien s’adressant à l’Etat hébreux. « Pour chaque crime, nous vous couperons les mains », a-t-il poursuivi.
Crainte des autres membres de l’Accord
Cette décision qui intervient dans un contexte où les pourparlers pour le rétablissement de l’Accord de Vienne sur le Nucléaire iranien ont été entamés il y a quelques jours n’est pas du goût des autres membres de l’Accord. Pour l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, l’annonce de Téhéran est un « développement grave […] contraire à l’esprit constructif » des discussions. Ils ont rappelé « la production d’uranium hautement enrichi est une étape importante pour la production d’une arme nucléaire ».
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