Joseph Robinette Biden Jr a remporté les élections présidentielles de 2020. Sa présidence a débuté le mercredi 20 janvier 2021 à midi, lorsqu’il a prêté serment en tant que 46 ème président du pays. Mais même avant que Joe Biden ne devienne le 46 ème locataire de la Maison-Blanche, son camp envoyait des signaux indiquant qu’il ne ferait pas une présidence à un mandat. Ce dimanche les déclarations de l’un des proches collaborateurs du président démocrate, Ron Klain, tendaient à confirmer des ambitions pour 2024 et évoquaient même déjà, la possibilité d’une autre confrontation avec Donald Trump.
Un match retour avec Trump en 2024…
Ron Klain est le chef de cabinet de la Maison-Blanche. Ce dimanche, dans une interview à la presse américaine, Ron Klain catégorique a déclaré que Biden songeait bel et bien à la possibilité de se présenter à nouveau contre Trump en 2024. Et selon le chef de cabinet, le président aurait même déjà axé son plan de travail dans l’optique d’en faire un argument de campagne. « Mon expérience est que les présidents en exercice sont jugés sur leur bilan. Le président Trump avait un mauvais bilan en 2020 » a déclaré Ron Kalin. Avant d’ajouter « Je ne voudrais pas estimer ou sous-estimer Donald Trump comme un adversaire s’il choisit de se présenter ».
Mais avait-il révélé, le président Biden s’efforçait de dresser une liste de réalisations qui devrait rendre son bilan suffisamment « puissant ». Une puissance sur laquelle il pourrait « s’appuyer s’il se présente à la réélection en 2024 ». La cause semblait donc entendue, même si ici le chef de cabinet n’a pas évoqué l’âge du président Biden. Un âge qui déjà du temps de la campagne avait été l’un des principaux angles d’attaques de Donald Trump contre sa candidature.
En 2024, Joe Biden aura 81 ans. Et ce n’était pas semble-t-il motif à inquiétudes dans le camp Biden. En Janvier déjà un des proches alliés du président, le sénateur de Delaware Chris Coon avait confié à la presse que Biden envisagerait certainement de se présenter à nouveau parce qu’Il savait « que nous sommes au milieu d’un tournant absolu, un point charnière de l’histoire américaine. Et il est prêt à relever le défi ».
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