L’interdiction en France des rassemblements de ce samedi en lien avec les récentes manifestations au Proche-Orient ne sera visiblement pas respectée. Plusieurs organisations indiquent qu’elles feront leurs manifestations malgré les instructions qui ont été données par le ministre français de l’Intérieur. Selon une annonce qu’il a faite ce jeudi, Gérald Darmanin indique qu’il craint de possibles « troubles à l’ordre public ».
« Nous refusons de taire notre solidarité »
L’autorité ministérielle fait également savoir qu’il avait demandé au préfet de Police de Paris « d’interdire les manifestations de samedi en lien avec les récentes manifestations au Proche-Orient ». « Parce que nous refusons de taire notre solidarité avec les Palestiniens, et que l’on ne nous empêchera pas de manifester, nous serons présents (au métro) Barbès » samedi « à 15h » », a indiqué l’Association des Palestiniens en Ile-de-France.
Cette association est en effet soutenue par une trentaine d’autres organisations, telles Attac, l’Action Antifasciste Paris-Banlieue, le Nouveau Parti Anticapitaliste. Notons que cette annonce qui avait été faite par le ministre français de l’Intérieur relative à une interdiction de manifestation a été diversement appréciée dans l’opinion publique française.
Anne Hidalgo soutien la décision du ministre
Alors que certaines avaient salué l’initiative, d’autres l’ont ouvertement critiquée. « Nous avons connu en 2014 une manifestation extrêmement violente, très difficile. La situation est de très grande tension. Et je pense que cette décision est une décision sage », avait déclaré la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo.
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