La situation des opposants au royaume saoudien devient de plus en plus critique. En effet, Mustafa al-Darwish un jeune chiite âgé de 26 ans a été exécuté, hier mardi 15 juin 2021 à Dammam, pour avoir participé à une manifestation contre le régime. Selon les informations d’Amnesty International, l’exécution a eu lieu suite à un procès qu’il qualifie d’ « inique ».
Les faits qui lui sont reprochés remontent à une dizaine d’années plus tôt
Il est reproché à Mustafa al-Darwish d’avoir lancé une « révolte armée » à l’encontre des dirigeants saoudiens, mais aussi d’avoir procédé à la « déstabilisation de la sécurité » du royaume. Cela se justifie par le fait qu’il ait pris part à plusieurs manifestations contre le gouvernement pendant qu’il était adolescent. Les faits qui lui sont reprochés remontent à une dizaine d’années plus tôt. D’après Amnesty International, il avait participé à des manifestions qui se sont déroulées pendant le printemps arabe. A l’époque, Mustafa al-Darwish avait 17 ou 18 ans. La famille de ce dernier a appris l’exécution en « lisant les actualités sur internet », d’après l’ONG britannique Reprieve. L’organisation internationale de défense des droits de l’homme a condamné cette exécution dans un communiqué.
« En procédant à cette exécution, les autorités saoudiennes ont fait preuve d’un mépris déplorable pour le droit à la vie » a-t-elle laissé voir, tout en indiquant que : « Mustafa al-Darwish est la dernière victime en date d’une justice saoudienne grandement déficiente, qui condamne régulièrement à mort des personnes à l’issue de procès iniques se fondant sur des aveux obtenus sous la torture ».
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