Au Bénin, l’Organisation pour la défense des droits de l’homme (Odhp), ne voit pas d’un bon œil les conditions de détention des opposants et activistes arrêtés pendant la période préélectorale. Me Boubakar Baparapé, avocat béninois, est le président de cette organisation. Interrogé par la chaîne de télévision Africa 24, il explique que ces détenus sont traités à la dure, qu’ils soient dans les maisons d’arrêt d’Akpro-Missérété, de Porto-Novo, de Cotonou, de Ouidah et d’Abomey-Calavi.
» Ils n’ont pas accès au minimum de commodités «
Ils n’ont pas de « visite, Ils n’ont pas accès à leurs parents. Ils n’ont pas accès au minimum de commodités » dénonce Me Baparapé. L’avocat s’est ensuite attardé sur la situation de ceux qui sont détenus à la prison civile de Cotonou à l’instar de l’ancien ministre Alexandre Hountondji, et du professeur Joël Aïvo. Selon ses dires, « ils sont près de 32 là, dans une cellule exiguë de 30m2, sans lumière et enfermés 24 heures sur 24 ».
Pas de grâce présidentielle
Rappelons que le procès de Joël Aïvo s’ouvre le 15 juillet prochain. Quant à Reckya Madougou, elle a été écoutée récemment par une commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). On ignore tout du sort réservé aux autres détenus. Patrice Talon a déjà prévenu qu’il ne leur accordera pas la grâce présidentielle.
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