C’est en juin dernier qu’elle a été désignée présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn). Sylvie de Chacus n’aura pas fait long feu à la tête de cette formation politique créée par Claudine Prudencio. Le samedi 24 juillet dernier, elle a été déchargée de ses fonctions. Sur Eden TV hier lundi 26 juillet, Jules Léandre Kiti, le chef de la cellule de communication et porte-parole de l’UDBN a expliqué pourquoi l’universitaire a été déchargée de ses fonctions. A l’en croire, quand on prend ses fonctions à la tête d’un parti, il y a des rencontres de prise de contact qu’on fait.
« La présidente d’honneur… (a convenu) avec la nouvelle présidente qu’après son retour des soins, il y aurait des rencontres de prise de contact avec les instances dirigeantes du parti, les différentes structures du parti et même une tournée conjointe à travers les coordinations pour que la présidente d’honneur qui a été si charismatique sur la vie du parti pendant longtemps puisse la présenter et que le chemin lui soit complètement balisé » a déclaré Jules Léandre Kiti. Mme Sylvie de Chacus n’aurait donc pas attendu le retour de Claudine Prudencio et sans informer le vice-président d’honneur et les autres instances du parti a pris contact avec les coordonnateurs départementaux, communaux voire d’arrondissements.
Il y avait un forcing, et ce forcing, il « fallait l’arrêter »
« Avant cela c’est une réunion de prise de contact qui a été initiée par la présidente du parti. On est allé. Mais arrivé là, on découvre qu’il y a des intrus, des gens qui n’étaient même pas du parti. Et les sujets qui ont été abordés n’étaient pas des sujets qu’on aborde dans une rencontre de prise de contact » affirme le chef de la cellule de communication et porte-parole de l’UDBN. A l’en croire, il y avait chez la nouvelle présidente, cette tendance à tout remettre en cause.
Alors nous avons « demandé que cette marche forcée soit arrêtée, surtout que cette marche viole les textes, l’entente qu’il y a eu au sommet du parti et aussi le principe de la bonne collaboration entre les instances du parti mais nous n’avons pas été entendus ». Il y avait donc un forcing qui était toujours là, et ce forcing, il « fallait l’arrêter pour mieux comprendre » selon Jules Léandre Kiti.
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