L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a récemment fait les frais de la justice après avoir choisi de ne pas accepter de témoigner, dans le cadre de plusieurs enquêtes pour corruption d’Etat. Cela lui avait valu une condamnation à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice. Cependant, cette décision a été critiquée par la fondation de l’ancien homme fort du pays, qui la juge irrégulière.
Le verdict a été rendu « à la majorité des membres »
Dans la soirée d’hier mercredi 30 juin 2021, elle a estimé à travers un communiqué, que cette condamnation n’est « pas conforme » à la constitution. Notons que les propos de la fondation de Jacob Zuma interviennent un jour après la condamnation de l’ex chef de l’Etat par la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud. A plusieurs reprises, l’ancien président avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption. Selon la juge Sisi Khampepe, le verdict a été rendu « à la majorité des membres », tout en précisant que « la Cour constitutionnelle n'[avait] pas d’autre possibilité que de conclure que Jacob Zuma est coupable d’outrage à la justice ».
Pour rappel, la présidence de cette commission est assurée par le magistrat Raymond Zondo. Elle est chargée d’enquêter sur des accusations de détournements de deniers publics, pendant que Jacob Zuma était encore président. Depuis qu’il a été convoqué, ce dernier a toujours rejeté toute accusation faite à son encontre.
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