Le président américain Joe Biden, à son arrivée aux affaires avait annoncé vouloir poursuivre avec le retrait des troupes américaines d’Afghanistan. Un retrait qui divise la classe politique américaine entre ceux pour qui le maintien des troupes en place, représentait un accroissement des coûts faramineux de ce qui a été la plus longue guerre des États-Unis ; et ceux qui craignent que le départ des USA ne mettent à mal les avancées politiques et géopolitiques si chèrement acquises. Mais au mois de Mai, la coalition USA-OTAN annonçait un retrait avancé pour la mi-juillet. Ce vendredi cependant, et bien avant le délai annoncé, les troupes américaines libéraient la dernière base active en Afghanistan.
La base aérienne de Bagram, libérée
Ce vendredi, les responsables américains de la défense ont annoncé que les dernières troupes américaines ont quitté la base aérienne de Bagram, la plus grande base aérienne des États-Unis en Afghanistan. Marquant la fin de la présence américaine dans « un complexe tentaculaire » devenu le centre de la puissance militaire en Afghanistan. La fermeture de Bagram, symbole des opérations coûteuses des États-Unis en Afghanistan, intervient après des mois de discussions autour d’un retrait total des troupes américaines, depuis leur entrée dans le pays après les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
En tous cas, c’est très discrètement que les troupes américaines ont quitté la base jeudi soir. La fermeture le cette base signifie donc que les principales opérations militaires américaines en Afghanistan sont pratiquement terminées. Désormais, les seules troupes américaines sur le territoire seront celles affectées à la protection de l’ambassade américaine.
Et si besoin est d’un soutien aérien, celui-ci viendrait, selon des responsable américains, de l’extérieur du pays, de bases au Qatar ou aux Émirats arabes unis, ou d’un porte-avions en mer d’Oman, dans le cadre de missions connues sous le nom de missions « Au-delà de l’horizon ». La durée de ce type de soutien n’est pas claire, mais le Pentagone dit avoir jusqu’au 11 septembre, date fixée par le président Biden, pour décider.
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