La plus haute responsable de la police de Londres a déclaré ce jeudi 12 août que le service de police de la ville examinait les dossiers du prince Andrew. Elle a affirmé par ailleurs, qu’ils n’ouvraient pas d’enquête sur le prince, qui fait face à des allégations d’agression sexuelle dans une plainte portée contre lui aux Etats-Unis. La commissaire de la police métropolitaine, Cressida Dick, a déclaré que la police de Londres travaillant avec les procureurs avait déjà examiné l’affaire à deux reprises avant que Virginia Giuffre ne porte plainte.
Virginia Giuffre estl’une des accusatrices de longue date de Jeffrey Epstein, qui a également poursuivi Andrew, 61 ans, devant un tribunal fédéral américain cette semaine. « En raison de ce qui se passe, j’ai demandé à mon équipe de revoir les documents », a déclaré Dick à la station de radio britannique LBC. « Personne n’est au-dessus des lois », a-t-elle ajouté. Giuffre accuse le prince de l’avoir agressée sexuellement en 2001, alors qu’elle avait 17 ans. Andrew, le troisième des quatre enfants de la reine Elizabeth II, a nié à plusieurs reprises ces allégations.
La police va collaborer avec les autorités de l’étranger
« Nous sommes, bien sûr, ouverts à travailler avec les autorités de l’étranger », a déclaré jeudi la cheffe de la police. « Nous leur apporterons toute notre aide s’ils nous demandent quoi que ce soit, dans le respect de la loi, évidemment ». La plaignante Giuffre allègue qu’Epstein l’avait forcée à avoir des relations intimes avec Andrew. Elle a indiqué qu’elle a eu des relations se*uelles avec le prince à Londres, à New York et dans les îles Vierges américaines. Giuffre allègue également que le prince savait qu’elle avait été victime de la traite par Epstein, qui s’est suicidé alors qu’il était emprisonné et en attente de jugement en 2019.
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