Une infection sexuellement transmissible suscite l’inquiétude en Europe. Celle-ci s’appelle en effet, Donovanose et s’étend de plus en plus au Royaume-Uni. Selon les informations du site Gentside, la maladie existait bien avant la pandémie due au nouveau coronavirus. Cependant, la maladie surnommée « mangeuse de chair » a connu une avancée dans le pays suite à la levée progressive des restrictions sanitaires.
« Des lésions cutanées à évolution lente »
L’infection se caractérise notamment par des lésions sur les parties génitales des personnes contaminées. Selon les précisions de Gentside, elle se caractérise également par « des lésions cutanées à évolution lente, de couleur rouge vif, surélevées, indolores et souvent ulcérées ». Elle peut ainsi provoquer des nécroses au niveau du vagin, de l’anus et du pénis. Par ailleurs, même si elle peut se soigner avec une cure d’antibiotiques, cette infection sexuellement transmissible peut causer la mort de son porteur. Il faut dire qu’elle évolue lentement puisque sa durée d’incubation est de 12 mois. Aussi, pourrait-elle entraîner de fortes odeurs nauséabondes et pourrait accroître la contamination au VIH. Notons que la donovanose passe d’un individu à un autre au cours d’un rapport sexuel non protégé.
Les chiffres ne sont cependant pas alarmants. Au Royaume-Uni, 18 cas ont été recensés en 2020. Dans une interview accordée au média The Sun, le docteur Shree Data, consultant en obstétrique et gynécologie, a déclaré que la donovanose n’est pas une maladie uniquement présente dans certaines zones du globe. « Ces chiffres montrent que la donovanose – que l’on pensait auparavant limitée à des endroits comme l’Inde, le Brésil et la Nouvelle-Guinée -est de plus en plus courante en Europe » a-t-elle déclaré.
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