Les étudiants de l’Université de Parakou ont organisé un sit-in devant le rectorat le jeudi dernier. A travers des slogans et autres interpellations des autorités, ils ont réclamé justice pour leur camarade Eloi Dogo confondu à un voleur et brûlé vif à Parakou en octobre dernier. Le porte-parole des manifestants Djafarou Siri a laissé entendre que l’infortuné n’avait rien d’un voleur.
« Pendant que Eloi Dogo réfléchissait à comment travailler pour payer sa scolarité (de l’année en cours), il fut confondu par la population à un voleur. Eloi Dogo notre camarade n’avait rien d’un voleur. Ce qui lui est arrivé est indigne. Nous réclamons justice » a-t-il déclaré. En absence du recteur, c’est la Secrétaire générale de l’Université de Parakou Diane Gandonou qui a reçu les étudiants. L’enseignante a fait savoir qu’elle est aussi affectée par le sort imposé à Eloi Dogo d’autant plus qu’il est un étudiant en droit, faculté dans laquelle elle enseigne.
« Le recteur a pris toutes les attaches dans le cadre de la résolution de ce problème »
« Ce qui s’est passé avec votre camarade est une tragédie. Ne pensez surtout pas que les autorités au niveau de l’université ou au niveau central, soient insensibles à cela. Nous avons été informés. Nous avons informé l’autorité. Le recteur a pris toutes les dispositions et toutes les attaches dans le cadre de la résolution de ce problème » a poursuivi Diane Gandonou. Pour rappel, plusieurs personnes ont déjà été interpellées dans le cadre de cette affaire de vindicte populaire.
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