L’affaire relative à la petite collégienne du nom d’Anna Chloé d’origine camerounaise blessée dans l’établissement privé catholique à Chambéry continue de défrayer la chronique en France. Selon des informations rapportées par le site d’informations Marianne, la petite fille maintient avoir été poussée par un de ses camardes contrairement à la version servie par le proviseur de l’établissement et le procureur de la république.
« Une troisième personne l’a poussée… »
A en croire les confidences qui ont été faites par l’avocat d’Anna Chloé, la petite n’a pas formellement pu identifier son agresseur. « Elle se trouvait dans les rangs pour aller en classe et c’est là qu’un garçon lui a donné deux coups. Il l’a traitée de « grosse p*te ». Anna Chloé a voulu aller en parler au surveillant, le garçon l’a retenue par le bras et une troisième personne l’a poussée. » a expliqué maître Fabien Ndoumou.
Au cours de sa chute, l’adolescente s’est cognée la tête contre un banc en acier. La petite a également tenu à nuancer que celui qui l’a poussée est différent de celui qui l’a insultée. Ces propos qui ont été confiés aux enquêteurs viennent contredire en effet la version servie par le proviseur et le procureur de la République. Ces derniers indiquent que la petite a dit des contre-vérités.
« L’enfant a menti » selon les responsable du collège
« L’enfant a menti : elle a eu un petit accrochage avec un garçon de sa classe qui lui aurait tapé sur le bras. Cet enfant est parti et Anna Chloé a voulu rejoindre sa classe, elle est tombée à 4 mètres d’un surveillant, qui a été entendu [par la police]. Tous les enfants disent qu’il ne s’est absolument rien passé », a expliqué à la BFMTV, l’avocat du directeur du collège, Me Pierre Perez.
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