Le président chinois Xi Jinping lors d’une conférence en ligne lundi 17 janvier a mis en garde les États-Unis et ses alliés contre l’hégémonie et l’intimidation, alors que les frictions continuent d’éclipser les relations entre les deux grandes puissances mondiales. Xi a critiqué « les actes d’endiguement, de répression et de confrontation », affirmant qu’ils entraîneraient des « conséquences catastrophiques » et nuiraient à la paix et à la sécurité mondiale.
Mais face aux journalistes vendredi, le président Biden a affirmé que les États-Unis et la Chine n’ont pas besoin de s’affronter mais plutôt d’avoir une concurrence technologique et économique, assurant que Washington n’a pas l’intention d’affronter Pékin. « En fait, j’ai dit clairement au président chinois Xi [Jinping] : nous n’avons pas besoin d’affrontement, mais nous avons une concurrence économique et technologique », a déclaré l’actuelle locataire de la Maison Blanche. Le président a affirmé les États-Unis sont prêts à aider d’autres pays, dont la Chine, à s’engager dans la concurrence et à éviter les tensions.
« Rejeter la mentalité de la guerre froide »
Sans nommer les États-Unis, le président chinois avait exhorté la superpuissance mondiale à « rejeter la mentalité de la guerre froide » et à rechercher une coexistence pacifique. « Notre monde d’aujourd’hui est loin d’être tranquille. La rhétorique qui attise la haine et les préjugés abondent », a-t-il déclaré dans une allocution virtuelle d’une demi-heure. Biden et Xi avaient tenu un sommet virtuel à la mi-novembre au cours duquel ils ont discuté de leurs positions sur Taïwan, de la possibilité d’entrer dans une nouvelle guerre froide, de la situation en Iran, en Corée du Nord, en Afghanistan et de la pandémie du Covid-19, selon la Maison Blanche.
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