Moïse Kérékou, ancien candidat recalé à la vice-présidence du Bénin lors de la dernière élection présidentielle d’avril 2021 et ambassadeur a été reçu ce dimanche 06 février 2022 dans l’émission «Zone Franche» de la chaîne de télévision Canal 3 Bénin. Au cours de l’émission, il s’est prononcé sur la gouvernance économique du Président Patrice Talon.
Selon l’ambassadeur Moïse Kérékou, la gouvernance économique du Président de la république du Bénin «est une gouvernance objective et pragmatique mais dénuée de social». Il a déclaré que les partisans du Président Patrice Talon et son équipe ont reconnu qu’il n’y a pas de social. C’est pour cela, qu’ils parlent de «Ça y est le développement, le hautement social». Mais pour Moïse Kérékou, «ce qu’on constate sur le terrain, c’est que nous souffrons beaucoup» avec «les taxes, les impôts, l’inflation des denrées alimentaires» et le SMIG qui n’a pas varié. Pour l’ancien candidat recalé à la vice-présidence du Bénin lors de la dernière élection présidentielle d’avril 2021, «quand on fait une croissance, c’est pour la redistribuer » et «quand le père de famille dit à sa famille, bon aujourd’hui, j’ai plus que ce que j’avais, j’ai un autre boulot, mon salaire a augmenté mais la moindre des choses, c’est que la famille vive bien ». C’est pour cela, il a convié vraiment le gouvernement à ce «que le ‘’Ça y est le développement ‘’ et le hautement social ne soient pas de vain mot, de vain slogan».
la vérité fait mal
ça a mis du temps, mais l’opinion au Bénin commence à comprendre – semble-t-il – la différence entre croissance et développement.
Quelques mois après le début du 1er mandat, on avait ici évoqué le côté injuste de la doctrine « financiariste » des objectifs du PAG.
En pure perte de mémoire et au grand dam des thuriféraires du Gouvernement. Les députés, un temps inquiets des emprunts à tour de bras en lieu et place d’une politique de sanctuarisation de l’investissement privé,
se sont satisfait de la réponse du ministre des finances qui leur parlait de « richesse ». Aucun n’a pensé à lui demandé « pour qui ? »
Bref, il faut le temps que ça monte au cerveau.
A à la vitesse à laquelle les ventres et les poches des béninois se vident…
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C’est de la dictature dans ce pays qu’on y croire toujours pas
Ou
Le pays et le gouvernement n’a plus rien. Tout est remis aux prives. Le gateau benin n’appartiendra bientot plus aux beninois lambda si rien n’est fait.
Est ce que notre Cher Moïse peut aller en parler en famille avec son frère Modeste, qui s’assoit à la table du Conseil des Ministres Chaque mercredi depuis plusieurs années maintenant, pour valider des décisions anti sociale, dont jouit une partie de la famille Ketekou et dont fait partie Moïse, Monsieur Kerekou.
C’est de la dictature dans ce pays qu’on y croire toujours pas