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Laser pointé vers un avion australien : des accusations « infondées » selon Pékin

L’Australie a mal pris le fait qu’un navire chinois ait pointé un laser sur un de ses avions de surveillance, qualifiant cet acte d’ « intimidation » de la part de Pékin. Les faits s’étaient déroulés le jeudi 17 février 2022, au large de la côte nord australienne quand l’un des deux navires chinois a visé l’avion australien avec son laser. Dans une interview accordée au média Sky News, hier dimanche 20 février, Peter Dutton avait estimé qu’il s’agit d’un acte agressif.

Les mouvements mis en cause n’avaient rien d’illégaux

Selon son ministère, le fait qu’un navire chinois ait pointé un laser vers l’avion pouvait mettre des vies en péril. Scott Morrison, Premier ministre australien n’avait pas manqué de réagir en déclarant : «Je ne peux le considérer autrement que comme un acte d’intimidation». Suite à ces propos des autorités australiennes, la Chine a réagi en parlant d’accusations « infondées » de l’Australie. Ce lundi 21 février 2020, Wang Wenbin, porte-parole de la diplomatie chinoise a estimé que les mouvements mis en cause n’avaient rien d’illégaux. « Nous demandons instamment à l’Australie de respecter les droits légitimes des navires chinois dans les eaux concernées, conformément au droit international, et de cesser de diffuser de fausses informations sur la Chine » a ajouté le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

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Canberra avait traduit la Chine devant l’OMC

Notons que Pékin accuse de son côté, l’avion australien de s’être beaucoup trop approché des bateaux chinois et d’avoir jeté des bouées acoustiques de détection. Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’un différend oppose la Chine à l’Australie. L’année dernière, Canberra avait traduit la Chine devant l’organisation mondiale du commerce (OMC). Cela avait eu lieu après que Pékin a imposé des droits de douane sur le vin en provenance d’Australie. Si les autorités australiennes n’avaient pas fait part de l’intention d’entrer en confrontation avec la Chine, elles s’étaient montrées disposées à avoir des négociations directes avec celle-ci sur le sujet.

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