Le syndrome de la Havane continue de susciter des inquiétudes aux Etats-Unis. Cette maladie qui semble encore un mystère a récemment été évoquée par un ancien responsable américain. Ce dernier, John Bolton, qui avait travaillé sous la présidence de l’ancien locataire de la Maison Blanche Donald Trump, a fait part de sa préoccupation concernant la menace que pourrait représenter le syndrome de la Havane.
« Trouver la réponse dès à présent »
Dans un entretien accordé sur le plateau de l’émission 60 minutes, sur la chaîne américaine CBS et dont l’extrait a été publié hier jeudi 17 février 2022, l’ancien conseiller à la sécurité nationale du milliardaire républicain a estimé que cette maladie pourrait assez rendre vulnérable les américains. Confiant ne pas savoir si ces dernières agissent de manière adéquate contre le mal, John Bolton a ajouté : « j’aimerais autant que l’on se concentre pour trouver la réponse dès à présent, plutôt qu’une fois qu’il sera peut-être trop tard ». Notons que ces inquiétudes de l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, interviennent plus d’un mois après que plusieurs cas ont été répertoriés, notamment à Paris.
Des diplomates canadiens et américains touchés en 2019
D’après les informations du quotidien américain Wall Street Journal, un diplomate américain aurait été infecté dans cette région de la France. En Suisse, trois diplomates américains intervenant au consulat de Genève auraient aussi été touchés. L’un d’entre eux avait été rapatrié aux Etats-Unis pour être soigné. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que des diplomates ont été infectés par le syndrome de la Havane. En 2019, cette dernière avait touché des diplomates canadiens et américains qui servaient à Cuba. Pour rappel, le syndrome de la Havane se caractérise par des maux de têtes, des nausées et parfois des lésions neurologiques.
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