C’est un fait pour le moins inhabituel. Une gendarme s’est suicidée le mercredi 16 mars dernier, en s’immolant par le feu. Les faits se sont déroulés en France dans le centre-ville de Montpellier. L’intéressée n’est autre que la capitaine Nadia Mostefa. Elle exerçait au groupement de l’Hérault. Les automobilistes l’ont vu sortir tout en feu de son véhicule personnel qu’elle avait pris soin de garer avant de passer à l’acte. Les sapeurs-pompiers qui sont intervenus, ont pu la transporter à hôpital , mais elle présentait de graves brûlures qui lui ont finalement coûté la vie. Elle est morte ce vendredi à 08 heures du matin.
« Le geste ne semble pas, sauf élément inconnu, en lien avec l’exercice de l’activité professionnelle… »
C’est du moins ce qu’a indiqué, Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier à la presse. Pour le moment, on ignore les raisons qui ont poussé la capitaine de gendarmerie à s’imposer ce sort. Le procureur ne croit pas que le mobile soit lié à l’activité professionnelle de la disparue. « Le geste ne semble pas, sauf élément inconnu, en lien avec l’exercice de l’activité professionnelle de l’officier de gendarmerie » a déclaré M Bélargent. Pour lui, son acte relève sans doute de sa sphère personnelle. Mais que s’est-il passé dans la vie de Nadia Mostefa ?
On apprend que la militaire avait perdu la garde de son fils de 6 ans. De toutes les façons, celle-ci n’a laissé aucun écrit qui puisse situer sur les raisons de son acte. Le porte-parole des sapeurs-pompiers de France, s’est fendu d’un tweet pour saluer sa mémoire, celle d’une mère qui « chérissait son enfant comme elle chérissait son uniforme ». Sa mort est selon lui, « une perte inestimable ».
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