Avoirs afghans gelés : Moscou dénonce une décision «cynique» des USA

Le décision américaine de consacrer la moitié des avoirs afghans gelés pour indemniser les victimes attentats du 11 Septembre suscite une nouvelle réaction dans le monde. Cette fois-ci c’est la Russie qui a donné de la voix. En effet, un officiel russe ce vendredi 27 Mai a critiqué la décision américaine concernant ses avoirs qui ont été gelés depuis un moment déjà. Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a dénoncé une mesure « cynique » des USA selon une publication de l’agence TASS ce jour. A en croire ce responsable russe, le peuple afghan n’est pas impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, c’est pourquoi le blocage des avoirs afghans par Washington est une mesure « cynique ».

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe donne son avis sur la décision des USA de réserver la moitié des fonds gelés pour indemniser les victimes des attentats du 11 Septembre aux USA. Intervenu ce vendredi, Nikolaï Patrouchev a critiqué la décision américaine. « La décision de Washington de réserver la moitié de ces fonds pour payer les demandes d’indemnisation des proches des victimes des attentats du 11 septembre 2001 paraît cynique, nous savons que le peuple afghan n’est pas impliqué dans ces attaques« , a souligné le secrétaire du Conseil de sécurité russe.

L’officiel russe a également relevé que « même après la fuite honteuse d’Afghanistan, les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés continuaient d’exercer une influence destructrice sur l’évolution de la situation dans ce pays. Ils bloquent notamment les avoirs afghans illégalement gelés au lieu de les envoyer pour lutter contre les besoins humanitaires sous la supervision de l’ONU, a expliqué Nikolaï Patrouchev. Par ailleurs, il s’est prononcé en faveur du déblocage des avoirs afghans. « [Il est nécessaire de] faciliter le déblocage rapide des avoirs afghans illégalement bloqués par les États-Unis pour développer des projets sociaux et économiques en Afghanistan« , a noté Nikolaï Patrouchev.