La situation relative au décès d’une dizaine de nourrissons à l’hôpital public de la ville de Tivaouane dans l’ouest du Sénégal continue de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. En effet, suite à ce drame et à d’autres antécédents dans les hôpitaux sénégalais, le collectif «Patients en Danger» exige l’audit de toutes les structures hospitalières du pays. Ce collectif qui a été joint par SeneNews, n’est pas allé par quatre chemins pour étaler ce qu’il souhaite de la part des autorités sénégalaises après ces drames.
« Beaucoup d’émoi… »
« Nous avons appris cette nouvelle avec beaucoup d’émoi , désarroi et le collectif présente ses sincères condoléances aux familles des enfants qui ont perdu la vie à l’hôpital de Tivaouane », a déclaré dans un premier temps Ghael Babacar Mbaye, présidente dudit collectif. Pour elle, la situation se soldera juste par quelques limogeages en guise de sanctions. « C’est du saupoudrage que nos autorités feront, ce sera ensuite le chef de l’Etat qui va procéder au limogeage du directeur de l’hôpital, deux ou trois infirmiers seront mis en cause au bout de quelque temps, mais il n’y aura pas de responsabilités endossées encore moins de coupables », a ajouté Ghael Babacar Mbaye.
Le Sénégal devrait revoir ses priorités selon Ghael Babacar
Elle a poursuivi ses déclarations en faisant remarquer que le Sénégal devrait revoir ses priorités. Ce fut également le moyen pour la femme de rappeler que le Sénégal a ratifié un certain nombre de textes qui l’obligent à prendre des dispositions. « Aujourd’hui, le Sénégal a ratifié la déclaration d’Abuja qui invite l’ensemble de ces états africains appartenant à cette organisation de conférer 15 % du budget à la santé malheureusement au Sénégal ,» a déclaré la responsable du collectif «Patients en Danger».
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