Au Bénin, les ministres se succèdent sur le plateau de la télévision nationale depuis quelques semaines. Ils viennent faire le bilan de leurs actions durant les 6 dernières années. C’est visiblement à juste titre que cette émission est intitulée « Le gouvernement en action ». Le samedi 2 juillet dernier c’était le tour du ministre de la justice Sévérin Quenum. Il a notamment parlé de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Une cour en place depuis cinq ans et dont le bilan satisfait pleinement le garde des sceaux. « Jusque-là, nous pouvons dire que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Nous avions sélectionné des juges qui nous offrent à la fois la compétence et l’intégrité morale pour régler ces affaires de délits économiques. Les statistiques montrent aujourd’hui que la tendance a été renversée » se réjouit Sévérin Quenum. Il a vanté la vision des initiateurs de cette Cour puisque la juridiction assure la répression du terrorisme.
Pas de détenus politiques au Bénin
C’est de l’anticipation, estime le garde des sceaux. « Nous voyons sous nos yeux, le développement du terrorisme et nous avions anticiper pour que cette juridiction puisse en assurer la répression. Aujourd’hui, c’est cette juridiction qui s’occupe des dossiers de cette bande terroriste qui malheureusement, s’attaque aux forces de l’ordre » a laissé entendre Sévérin Quenum.
En ce qui concerne les critiques dont la Cour spéciale fait l’objet, le ministre a tenu à rappeler que la loi est la même pour tout le monde. « Nul n’est au dessus de la loi dans notre pays. Si vous êtes un homme politique ou un homme d’affaires et que vous commettez des infractions économiques, vous serez poursuivis et jugés suivant la loi. Pour moi, et cela doit être clair pour tous, les personnalités qui commettent des infractions pour la plupart très graves, sont réprimées et elles ne sont donc pas des détenus politiques » a déclaré le garde des sceaux.
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