Au Canada, la violence exercée sur une diplomate sénégalaise continue de défrayer la chronique. En effet, selon les informations rapportées par les médias sur cette affaire, une enquête aurait été ouverte et confiée au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI). Cette enquête est intervenue suite à la réaction de la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall après l’incident. La patronne de la diplomatie sénégalaise avait convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade du Canada à Dakar.
Acte « barbare et raciste » selon la diplomatie sénégalaise
Elle a également envoyé une note de protestation aux autorités canadiennes et demandé l’ouverture d’une enquête face à des actes qu’elle a qualifiés de «barbare et raciste». La victime de ces actes serait simplement la première conseillère de l’ambassade du Sénégal à Ottawa. Elle aurait été arrêtée, menottée et tabassée par les éléments de la police canadienne. Un communiqué de la police canadienne est revenu en effet sur les conditions dans lesquelles l’incident est survenu. Tout serait parti du refus catégorique opposé par la diplomate à un huissier de justice d’exécuter une ordonnance judiciaire.
« Elle a été maîtrisée »
«Faisant face à une personne agressive et refusant de collaborer, les policiers sont intervenus pour ramener le calme. Mais c’est alors qu’une policière a été frappée au visage et blessée. Les policiers ont donc décidé de procéder à l’arrestation de la diplomate », affirme la police canadienne dans son communiqué relayé par le journal sénégalais Le Quotidien. «Elle a été alors amenée au sol pour être maîtrisée (avant d’être installée) à l’arrière du véhicule de patrouille, sous supervision d’une policière, le temps que le huissier exécute son ordonnance», explique par la suite la police.
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