Des coups de feu ont retenti samedi en milieu d’après-midi dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, où un groupe de militaires a organisé un coup d’État la veille. C’est ce qu’a diffusé l’agence de presse Reuters. Un long convoi de véhicules des forces de sécurité a défilé dans les quartiers centraux de Ouagadougou, a-t-elle noté. La cause de la fusillade n’est pas encore connue.
Un groupe de militaires a organisé un coup d’État au Burkina Faso le 30 septembre, prenant le pouvoir et évinçant le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de la présidence. Le capitaine Ibrahim Traore est devenu le nouveau dirigeant du Burkina Faso. Il a dirigé la structure de direction du pays, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Les militaires, qui ont pris le pouvoir, ont annoncé la dissolution du gouvernement, la suspension de la Constitution et de toute activité politique.
Sur leurs ordres, les frontières du Burkina Faso ont été fermées pour une durée indéterminée, et un couvre-feu a été instauré dans tout le pays aux heures sombres. L’endroit où se trouve le colonel Damiba est inconnu. Lui et ses partisans se seraient réfugiés dans une grande base militaire et refuseraient d’accéder à la demande des putschistes de quitter la présidence. Le coup d’État militaire actuel est le deuxième cette année au Burkina Faso et le neuvième depuis la création du pays, qui s’appelait la Haute-Volta jusqu’en 1984.
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