Le président russe Vladimir Poutine s’est une fois de plus exprimé sur l’intervention de l’Occident dans l’offensive qu’il a lancée depuis plusieurs mois en Ukraine. Ce jeudi 27 octobre 2022, lors d’un discours prononcé devant le Club international de discussion Valdaï, le numéro un russe a estimé que l’Occident joue un jeu géopolitique « dangereux, sanglant et sale » sur le sol ukrainien. Selon lui, les occidentaux devront tôt ou tard engager des discussions avec Moscou, à la « crise systémique », causée par les évènements mondiaux durant ces derniers mois. Par ailleurs, il a accusé les Etats-Unis ainsi que leurs alliés de vouloir contenir le développement d’autres civilisations.
« Une conversation équitable sur l’avenir »
« J’ai toujours cru et je crois dans le bon sens, je suis donc persuadé que tôt ou tard, les nouveaux centres de l’ordre mondial multipolaire et l’Occident devront entamer une conversation équitable sur l’avenir que nous partageons – et le plus tôt sera le mieux » a déclaré le numéro un russe Vladimir Poutine. Notons que les propos de Vladimir Poutine interviennent après que la presse ait fait état de missiles soviétiques remis en service. En effet, les engins issus de cette ère sont toujours disponibles, et le site Defense Express a indiqué que la Russie a dépoussiéré plusieurs de ces armes pour utilisation dans le cadre de sa campagne militaire en Ukraine.
Selon cette plateforme, des missiles Kh-55 d’origine soviétique ont été utilisés par Moscou pour bombarder l’Ukraine. Les débris de cette arme auraient été retrouvés. Ces missiles soviétiques avaient été produits en quantité par l’ex-Etat fédéral transcontinental. Il existe encore aujourd’hui des milliers de Kh-55 en Russie. Ce dernier a été massivement fabriqué dès 1983. C’est un type de missile qui est lancé depuis des bombardiers lourds comme le Tu-95, capable d’embarquer 16 engins de ce genre. Le Kh-55 vole à basse altitude, mais à une portée longue: 2500 kilomètres. Il peut donc sans coup férir parcourir une bonne partie du ciel ukrainien en quittant la Russie. Son vol à basse altitude, le rend difficilement détectable.
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