Jusque-là, il avait réussi à tirer son épingle du jeu. Mais avec les derniers événements qui ont secoué le pays, il aura du mal à trouver des alliés, du moins à l’international. Le fils d’Idriss Déby encore inconnu en dehors du pays il y a quelques mois a définitivement inscrit son pouvoir dans la spirale de la violence marquant d’une couleur rouge sang son passage au pouvoir. Il avait pourtant réussi à passer dans les mailles des filets des sanctions des instances régionales, et de l’instance africaine, UA.
Mais avec la bavure suite aux manifestations contre son maintien au pouvoir, Mahamat Idriss Déby Itno, fils d’Idriss Déby Itno, âgé de 39 ans vient-il de se tirer une balle dans le pied ? La question reste posée vu le contexte, et les situations tendues dans plusieurs pays africains. Celui qui bénéficiait du soutien indéfectible mais discret de la France, avec l’adoubement par Emmanuel Macron après sa prise du pouvoir, va-t-il conserver sa position ? Un soutien qui a valu à la France bien de critiques sur le continent noir, notamment au Mali où on reproche à l’hexagone de choisir son « bon putschiste« .
Une cinquantaine de morts et des centaines de blessés ont été dénombrés suite à la répression. « C’est la première fois, de mémoire de Tchadien, qu’on a autant de morts dans la répression d’une manifestation », a même laissé entendre la très discrète Église catholique du pays. Pour l’heure du côté du pouvoir, un silence gêné règne, et on espère peut-être que la tempête va passer, sans trop de dommages, comme on a pu le voir dans d’autres pays africains.
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