Engracio Songcuan a été présenté devant la Cour suprême de Nouvelle-Galles du Sud pour le meurtre présumé de sa femme Erlinda. Après 44 ans de vie commune, Engracio Songcuan, un Sydney a fini par mettre fin à la vie de sa femme pour en finir avec les actes de violence dont il se dit victime de la part de cette dernière. Le mis en cause a plaidé coupable pour homicide involontaire. Le procès est toujours en cours.
Erlinda, une femme âgée de 69 ans, a été retrouvée morte le 2 mai 2020 à Woodcroft à la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, dans le garage de sa maison où elle vivait avec son époux Engracio Songcua. Son mari, principal suspect dans l’affaire a été arrêté et présenté ce lundi 7 novembre au procureur de la Couronne, Adrian Robertson. Lors de son arrestation, Fred avait déclaré aux policiers qu’il a été victime d’intimidation, frappé physiquement avec des pantoufles et menacé avec des couteaux. Il a également avoué avoir tué sa femme parce qu’il « ne pouvait plus le supporter et voulait un peu de paix ».
En 2018, la relation entre le couple s’était détériorée au point où le couple avait choisi de dormir dans des chambres séparées. Et même si le couple avait encore des moments heureux à voyager ensemble à l’étranger, les disputes s’intensifiant jusqu’à la date du meurtre. En février 2020, les Songcuans ont signé des papiers de divorce, mais ne les ont jamais officiellement déposés. Selon Catherine, la fille du couple, les deux ont encore eu une dispute deux jours avant le meurtre, après que Mme Songcuan a retrouvé une carte d’anniversaire adressée à Fred dans le garage.
Elle a alors exigé de son mari de voir son téléphone et ses messages en hurlant avec dans sa main un couteau de cuisine et en le frappant avec ses pantoufles. Elle a aussi accusé son mari d’avoir une liaison, surtout avec environ 17 000 $ qui auraient disparu de leurs comptes bancaires Westpac. Une liaison que Mr Songcuan a toujours nié jusqu’à ce que sa femme trouve un string chez eux. Une découverte qu’il a justifiée par le fait d’être allé dans un salon de massage six ans plus tôt après avoir eu une « envie de sexe ».
Le 2 mai 2020, jour du crime, la femme aurait également fait irruption dans la chambre de son mari pendant que ce dernier dormait, et lui aurait lancé une télécommande de télévision avant de le frapper avec un objet de 50 cm de long. Fred a alors conduit sa femme jusqu’au garage, lui a serré la gorge pendant 15 à 20 minutes jusqu’à ce qu’elle arrête de respirer. « J’ai couru en bas et je suis allé au garage et elle m’a suivi là-bas en me frappant et en criant, donc je n’avais pas d’autres choix que de la faire taire. Je n’avais pas d’autre choix que de la faire taire. Un peu de paix et un peu de liberté… Je ne peux plus vraiment le supporter. J’ai peur qu’elle me tue parce qu’elle garde des couteaux dans toutes nos chambres », a-t-il déclaré à la police lors de son arrestation et au jury.
Cependant, M. Robertson parle d’un « acte délibéré de vengeance » puisque l’accusé avait manipulé la scène du crime pour donner l’impression qu’elle s’était pendue. Il a également falsifié trois notes censées provenir de sa femme qui n’ont été retrouvées une semaine ou deux après la mort de sa mère, par Catherine. Il s’agit des papiers du divorce et les relevés bancaires Westpac déchirés dans leur bac de recyclage. Le procès se poursuit.
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