Le conflit russo-ukrainien donne actuellement des insomnies à plusieurs dirigeants du monde, notamment européens. Cette guerre, débutée il y a un an, ne fait que s’enliser et personne n’est en mesure de se prononcer sur sa date de fin. L’Ukraine peut compter sur le soutien inconditionnel de l’occident sur le plan militaire et diplomatique et ne compte pas entamer dans l’immédiat des négociations avec Moscou. Le Kremlin est aussi campé sur ses positions et des sources concordantes stipulent que l’armée russe risque de passer à la vitesse supérieure dans les semaines à venir.
Ce Vendredi 31 mars, Alexandre Loukachenko, président de la Biélorussie et soutien de Vladimir Poutine, a appelé à une trêve en Ukraine. Le dirigeant biélorusse, au pouvoir depuis 1994, a fait cette annonce au cours d’un discours à la nation alors que la Russie a indiqué le weekend dernier sa volonté d’envoyer en Biélorussie des armes nucléaires « tactiques ». D’après Alexandre Loukachenko, il faut au plus vite mettre fin à une éventuelle escalade qui risque d’engendrer de nombreux morts. « Il faut s’arrêter maintenant, avant que ne commence l’escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités. Il est possible et il le faut de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables » dira le président biélorusse qui a accusé l’Ukraine et les USA de jeter de l’huile sur le feu et de baliser le terrain pour une
Selon Alexandre Loukachenko, il faut privilégier le dialogue dans le but de trouver une porte de sortie de crise, car l’actuelle course aux armements dans les deux pays belligérants ne va arranger personne. Le dirigeant biélorusse laisse entendre que les États-Unis et les chancelleries occidentales sont les principaux responsables de la situation en Ukraine
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