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En Chine, Lula critique le dollar et le FMI

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a récemment fait part de ses critiques à l’égard du Fonds monétaire international (FMI) et de l’utilisation du dollar américain pour les échanges commerciaux internationaux lors de sa visite officielle en Chine. Ces propos ont suscité des débats sur les enjeux économiques et géopolitiques liés à l’utilisation d’une monnaie unique et à l’influence du FMI dans les relations commerciales internationales. Les critiques de Lula à l’égard du FMI portent sur son impact qu’il juge négatif sur les économies de certains pays émergents, notamment l’Argentine, qui ont été asphyxiées par les politiques d’austérité imposées par l’institution. « Aucun dirigeant ne peut travailler avec le couteau sous la gorge parce qu’il est endetté. » a-t-il dit.

Ces politiques ont souvent entraîné des réductions de dépenses publiques, des privatisations et des coupes dans les programmes sociaux, ce qui a exacerbé les inégalités sociales et économiques. En outre, Lula a remis en question l’utilisation du dollar américain comme monnaie de référence pour les échanges commerciaux internationaux, soulignant que cela crée une dépendance à l’égard des États-Unis et peut entraîner des fluctuations monétaires imprévues qui affectent les économies des pays émergents.

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Le dollar américain est souvent considéré comme une monnaie stable et fiable, mais il peut également être utilisé comme un outil de pression politique et économique pour les États-Unis. « Pourquoi tous les pays seraient obligés de faire leurs échanges en se basant sur le dollar ? Qui a décidé que le dollar serait la monnaie (de référence) ? Aujourd’hui, un pays doit se procurer des dollars pour exporter alors qu’il pourrait le faire dans sa propre monnaie. » a lâché M. Lula.

Pour remédier à ces problèmes, Lula a proposé une diversification monétaire et une plus grande autonomie économique pour les pays émergents. Il a salué l’accord entre la Chine et le Brésil pour effectuer leurs échanges dans leur propre monnaie, ce qui leur permet de réduire leur dépendance au dollar américain et d’améliorer leur autonomie économique. Cette initiative pourrait être une première étape vers une plus grande diversification monétaire au niveau mondial.

Cependant, cette diversification monétaire pose également des défis et des risques, notamment en termes de fluctuations monétaires et de coûts de transaction plus élevés. Il est donc important de trouver un équilibre entre la diversification monétaire et la stabilité des échanges commerciaux internationaux.

9 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Moi, la stratégie qui consiste à croire qu’il faut s’endetter pour se développer, jamais compris !

    Ce « financiarisme » libéral c’est un miroir aux alouettes qui permet à un tout petit nombre de s’enrichir en mettant l’Humain sur le côté et c’est une tenue en laisse des états riches ET moins riches.

    LULA lui en est aux solutions, un peu vite… Idéologie, quand tu nous tiens

    \\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Bientôt c’est la fin de l’hégémonie du dollar et son compaire Fmi destructeur des États et vivent le Brics dixit Dr Doss

  3. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Fmi avec ces statistiques stériles juste dans l’option de destruction des États dixit Dr Doss

  4. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Notre frère président Lula vous avez entièrement raison sur cette fausse monnaie dollars qui ne repose en réalité sur rien que sur la planche à billets et du monstre Fmi dixit Dr Doss

  5. Avatar de alf2chod
    alf2chod

    La dollarisation de l’économie mondiale, qui fait de cette monnaie celle des transactions internationales et celle de réserve monétaire depuis 1945, permet aux USA d’exercer leur hégémonie sur le reste du monde. Cela permet à Washington d’imprimer le billet vert de façon indéfinie, de sanctionner de façon unilatérale qui il veut pour n’importe quelle raison et de mobiliser suffisamment de moyens monétaires pour perpétrer des guerres meurtrières partout sur le globe sous le prétexte fallacieux de répandre la démocratie dont il n’a en réalité rien à foutre.

    Seule la dédollarisation permettra de retirer à Washington cette faculté. L’élite oligarchique américaine en particulier et occidentale en général sera privée de ce moyen qui lui permet d’instiguer des guerres pour pouvoir accroître sa fortune.

    Enfin, il ne reviendra qu’aux Nations Unies de décider de quel pays doit être sanctionné ou faire face à une intervention militaire de la communauté internationale. C’est la seule façon de restaurer la paix dans notre monde.

    1. Avatar de ROCHEREAU
      ROCHEREAU

      bla bla bla! blo blo blo!
      C’est la sempiternelle ritournelle! c’est à dire le Bien (le reste du monde) contre le mal (les méchants USA).
      Analyse simpliste de la vie depuis les Tropiques.

      1. Avatar de Joeleplombier
        Joeleplombier

        ROCHEREAU
        Parce que selon tes croyances ; lés tropicaux n’ont pas la faculté et l’intelligence d’opiner sur les problématiques de l’économie monétaire et de la géopolitique mondiale ???
        Voyez-vous ; votre esprit étriqué ne vous permet pas de savoir qu’il y a autant d’experts sous les tropiques qu’en Occident.
        Va là-bas
        Je passais
        Le Plombier universitaire

        1. Avatar de ROCHEREAU
          ROCHEREAU

          Joe des égouts déjà réveillé.
          Ah bon! retourne te coucher.
          LOL!!!

    2. Avatar de Sid
      Sid

      « Enfin, il ne reviendra qu’aux Nations Unies de décider de quel pays doit être sanctionné ou faire face à une intervention militaire de la communauté internationale … . »

      C’est en théorie le cas ! Aujourd’hui, les USA violent le droit international en toute impunité

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