,

Paludisme en Afrique : des milliers de vies toujours en danger

Photo Unsplash

Le paludisme constitue la cause principale de mortalité des enfants de moins de 5 ans et de morbidité des adultes en Afrique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), 619 000 décès dus au paludisme ont été enregistrés en 2021. 95 % des cas de paludisme sont enregistrés dans la région africaine. Au Bénin, le gouvernement est accompagné par différentes structures pour mener à bien la lutte contre cette maladie. La journée mondiale de la lutte contre le paludisme est célébrée le 25 avril de chaque année. Le thème retenu pour l’édition de cette année est : « il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre ».

Moubarakou Liadi est un Réalisateur de documentaires et président de l’Institut Sciences Sud. Au cours de ses activités récentes dans le cadre de la réalisation d’un documentaire qui porte sur l’itinéraire thérapeutique des familles hospitalisées pour paludisme grave, il a constaté que le paludisme continue de faire des ravages dans les familles. ‹‹ J’ai constaté que les histoires des familles se rejoignent concernant la prise en charge du paludisme. Elles font recours en premier à l’automédication et se rendent à l’hôpital lorsque la situation s’aggrave ››, explique Moubarakou Liadi. Alors avec son équipe, il a initié la semaine de lutte contre le paludisme qui s’est déroulée à Ouidah, Kpomassè et Tori, dans le cadre de l’édition de 2023 de la journée de lutte contre le paludisme.

Publicité

Campagne de sensibilisation

La semaine de lutte contre le paludisme a été pour l’Institut Sciences Sud, l’occasion adéquate pour passer de village en village afin de sensibiliser les populations sur la nécessité de se protéger contre le paludisme et les éduquer également sur la démarche à mener en cas de survenue du paludisme. Pour rendre plus digeste les informations apportées aux populations, des vidéos leur ont été projetées. ‹‹ Nous voulons avoir une population informée et disciplinée. Lorsqu’il s’agit de la prise en charge du paludisme, je pense que la mise en place d’une couverture sanitaire universelle s’avère indispensable pour sauver des vies ››, a déclaré le président de l’Institut Sciences Sud. D’après les autorités du secteur sanitaire au Bénin, un vaccin contre le paludisme sera disponible pour les populations au plus tard au deuxième semestre de l’année 2024.

2 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    On attend souvent que les pays étrangers appellent nos savants et sachants pour les décorer, avant qu’on ne les reconnaisse sur le plan national. Parfois, même pas.

    C’est une mentalité coloniale.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    A quand vulgariser les solutions locales telles que API-Palu?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité